frere amayas de tizi azul felakh , et merci pour tes efforts , et grace a toi notre cause ne cesse de couler d'encre , bravos ne lache pas mon ami ,
Les assistants et les chargés de mission à la sécurité, voici encore une autre corporation des collectivités territoriales laissée pour compte par les pouvoirs publics.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - Ainsi, après la promulgation du statut particulier des fonctionnaires des collectivités territoriales paru dans le Journal officiel N°53 en 2011, ces fonctionnaires éparpillés à travers les wilayas, daïras et communes n’y figurent nullement. Pourtant, ce sont des postes supérieurs de l’Etat et classés par référence au grade d’administrateur principal et leurs titulaires n’ont pas vu leurs salaires changer depuis décembre 2007. Leur point indiciaire est payé seulement à 25 dinars au moment où tous les fonctionnaires de la République, tous départements confondus sont rémunérés à 45 dinars au PI, et ce, depuis janvier 2008. «Nous touchons juste le SNMG, alors que nous sommes classés à la 17/1 de l’ancienne grille des salaires… vous vous rendez compte : des postes supérieurs de l’Etat qui ne touchent que 18 000 dinars ! Honnêtement notre patience a atteint ses limites, nous attendons notre statut depuis 5 ans, nous attendons notre re-classification et notre bonification indiciaire depuis janvier 2008… Nous sommes jetés en pâture…», dira avec plein de regrets un assistant de sécurité d’une wilaya du centre du pays qui rajoutera avec beaucoup d’émotion : «Plusieurs de mes collègues sont devenus malades chroniques en raison de cette hogra, certains sont diabétiques, d’autres hypertendus cardiaques… nos responsables auront sur leur conscience toute cette gravissime injustice et tout ce qui peut en découler car nous sommes au bord de la déprime. » Il est utile de souligner qu’on en trouve de tous les niveaux dans cette corporation ; des licenciés, des ingénieurs d’Etat, des ex-officiers de la police, de la gendarmerie et de l’armée, mais aussi d’autres citoyens qui avaient bradé la peur pour organiser la sauvegarde de la République au moment où précisément toutes ses institutions allaient s’écrouler sous la barbarie des terroristes islamistes. Il y a lieu de rappeler que plusieurs chefs de daïras et maires avaient abandonné leurs postes et pris tout simplement la fuite durant les années 1993, 1994, 1995, 1996… et ce sont justement ces cadres qui se sont chargés de maintenir l’ordre républicain, de structurer la résistance au terrorisme, de recruter les patriotes, d’organiser les GLD, de recruter les éléments de la garde communale et faire un travail titanesque en matière de prévention sécuritaire. Plusieurs d’entre eux ont été lâchement assassinés à travers l’ensemble des wilayas. Mieux, ils accomplissent aussi des charges administratives surtout que beaucoup ont un très bon niveau. Actuellement, ils sont les «omis» de la République. Nous croyons savoir que les services du ministère de l’Intérieur auraient demandé aux walis de leur transmettre le profil de tout un chacun en février 2012 pour justement une régularisation générale de leur cas, mais jusque-là, rien ne se profile encore. «En cinq ans, on pourrait rédiger un millier de constitutions pour l’ensemble des pays du monde, alors que chez nous, on trouve toujours du mal à concevoir un statut particulier pour une petite corporation de fonctionnaires ! Quelle aberration !», s’est exclamé un chargé de mission à la sécurité auprès d’une daïra. Enfin, selon nos interlocuteurs, des contacts sont établis entre ces fonctionnaires patriotes à travers plus de 40 wilayas et une action de protestation spectaculaire pourrait s’organiser avant la fin du mois de septembre si le statut particulier régissant ces postes supérieurs de l’Etat n’est pas encore promulgué, et par ricochet, la bonification indiciaire avec effet rétroactif depuis janvier 2008.